Les risques de l’amiante

Les risques de l’amiante Parmi les divers risques que doit évaluer le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, l’amiante prend une part tout à fait exceptionnelle, suite aux nombreux problèmes qui lui ont été liés. C’est ce que nous allons étudier plus particulièrement ci-après.

Qu’est-ce que l’amiante ?

Il s’agit d’une fibre minérale naturelle. Grâce à son faible prix de revient et ses performances techniques, elle a été employée énormément par le passé. On la retrouve donc dans les isolations, en calorifugeage, dans des cloisons, des murs, des plafonds. Elle a servi pour l’aéronautique, l’aéronavale, la sidérurgie. Toute une génération a été atteinte par ce produit et, jusqu’à 20 à 40 ans plus tard, il peut encore tuer ou provoquer des maladies respiratoires irréversibles.

Un produit aujourd’hui interdit

Devant tous ces dangers, l’utilisation de l’amiante est désormais interdite en France depuis 1997. La réglementation est devenue très stricte et, au delà de l’interdiction, les précautions les plus sévères doivent être prises pour détecter les fibres fines ; une réglementation qui ne cesse d’évoluer. A ce jour, le Code du travail a harmonisé les lois en 2011 et 2012 et fixé la “limite d’exposition professionnelle de 10f/l sur 8h, soit une baisse de la valeur réglementaire d’un facteur 10, applicable en 2015”.

Le recours à l’expertise

C’est pour prévenir de ce risque que le Code du travail, par son article L. 4614-12 permet de recourir à un expert. Le but est d’en évaluer l’exposition des salariés à ce danger, que ce soit par le passé ou le présent. Un suivi médical est, également, mis en place et se prolongera même après la retraite. Dans les cas les plus extrêmes, l’expertise se chargera de faire reconnaître la maladie comme maladie professionnelle pour obtenir réparation. L’expert prend encore en charge le dossier technique amiante, l’évaluation du risque chimique, cancérogène, mutagène et reprotoxique, les rapports de repérage des matériaux amiantés (outils et locaux), les mesures de protection, autant de pièces demandées par la loi. L’expert certifié amiante se chargera enfin des repérages supplémentaires nécessaires afin de répondre aux absences de diagnostic ou d’études complémentaires utiles qui pourraient être constatées dans les rapports de repérages.

L’aménagement des postes de travail

L’aménagement des postes de travail Si l’open space est une option souvent retenue pour du travail de groupe, comme vu dans un précédent article, il n’en reste pas moins que certaines dispositions sont à prendre pour favoriser le travail dans de telles conditions. Le but, ici, est de déterminer certaines de ces configurations et certains de ces aménagements.

Quelques règles d’aménagement

S’il est nécessaire de limiter le nombre de personnes dans un open space et faire en sorte de réunir des personnes travaillant sur un projet commun, la solution peut, aussi, au sein de cet open space, être de prévoir des postes de travail individuels ou, s’ils sont partagés, de limiter à 3 ou 4 le nombre de personnes regroupées. La mode est, en effet, aux benchs, postes de travail avec pieds communs, où les postes sont au nombre de 4 à 6, en général. Un cloisonnement partiel par rapport aux autres postes peut se révéler intéressant et améliorer la productivité.

Il faudra, bien entendu, ne pas négliger les espaces de circulation pour favoriser, bien sûr, les déplacements, la sécurité, mais aussi les échanges entre salariés. Ces espaces atténueront, en outre, les nuisances sonores souvent gênantes dans de tels bureaux.

Des matériaux à étudier

Ces matériaux doivent être consciencieusement sélectionnés. C’est vrai pour les sols qui devront permettre la meilleure insonorisation possible en évitant des carrelages trop bruyants et en retenant plutôt des sols qui amortissent les bruits de pas, les bruits de chute d’objets… Il en est de même pour les murs et pour les plafonds qui devront, eux aussi, éviter les effets de résonances, des effets style cathédrale qui rendraient les conditions de travail tout à fait infernales. Sans oublier le choix du mobilier qui devra, également, atténuer autant que possible les bruits.

La lumière

Il avait, encore, été question de la lumière. Si la lumière naturelle est intéressante, attention à ne pas en abuser, cependant car, à trop forte dose, en surexposition, elle est tout aussi néfaste que la lumière artificielle. En cas de lumière artificielle, un variateur d’intensité et un réglage individuel seront des plus. De même qu’une lampe de bureau personnelle offerte aux personnes qui le demandent est souhaitable.

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