Les poussières de bois

Les poussières de bois Il est vrai qu’en termes de risques, on pense généralement amiante, risques chimiques, entreprises classées seveso. Pourtant, même des poussières paraissant plus bénignes peuvent se révéler dangereuses, surtout sur la durée. C’est là toute l’importance d’un expert qui viendra évaluer les risques. Ce sujet a pour but d’étudier ce risque dans le cas de poussières de bois.

Les origines

Au niveau d’entreprises du bâtiment, chez les menuisiers, chez les ébénistes, dans les scieries, au niveau des charpentiers, la poussière de bois est le quotidien de ces travailleurs.

Les risques

De nombreuses pathologies peuvent découler d’une présence permanente dans cet environnement hostile. On y dénombre, notamment, des cancers des cavités naso-sinusiennes, des troubles respiratoires comme rhinites chroniques, fibroses, dermites ou asthmes, des pathologies qui sont aussi fonction de la durée et de la répétition de l’exposition. Mais, même pour des personnes n’ayant été exposées que quelques années dans l’ensemble de leur carrière, la latence de tels risques et, le plus souvent de cancer de l’ethmoïde, peut s’étaler entre 20 et 30 ans. Des études ont fait apparaître que, pour des personnes exposées avant 1945, le risque double ; pour celles exposées avant l’âge de 15 ans, il est triplé ; pour une exposition sur plus de 30 ans, il est quadruplé ; enfin, il est multiplié par 10 si cette exposition est conjointe à une exposition avec le formaldéhyde, que l’on peut retrouver dans certaines colles ou suite à des combustions.

L’expertise

Le décret dit CMR du 1er février 2001, notifiait l’obligation d’expertise pour évaluer les risques cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques, d’où son nom. Prévention, évaluation et dispositions sont alors requises. Des systèmes de protection doivent être mis en place, des expositions limitées, la formation des salariés, des conditions d’hygiène et de sécurité, un suivi médical. Toutes ces dispositions sont alors étudiées par un expert qui en vérifie le bon respect.

La prise en charge

L’expert soumettra des avis, des préconisations, des recommandations et un plan d’action s’il estime que le risque n’est pas suffisamment pris en compte. Les représentants des salariés peuvent, alors, demander une fiche d’exposition individuelle pour chaque employé et la remise d’une attestation d’exposition lorsque ces salariés quittent l’entreprise afin qu’ils soient en possession d’une traçabilité en cas de problème ultérieur. En cas de pathologie révélée, la reconnaissance d’une maladie professionnelle en sera facilitée.

Le rayonnement des ondes électromagnétiques

Le rayonnement des ondes électromagnétiques Depuis une trentaine d’années, un nouveau danger guette. Ce danger ne se situe plus seulement dans l’usine pour les salariés. Au bureau, il a pris de nouvelles formes qui peuvent, aussi, avoir des conséquences néfastes. Ces nouvelles formes, ce sont les ondes magnétiques. Cet article a pour but de vous en faire connaître un peu plus sur le sujet et de découvrir les possibilités d’expertise pour les analyser dans votre environnement professionnel.

Les risques des ondes magnétiques sur la santé

Les risques sont multiples et peuvent être aussi bien directs qu’indirects. On peut en citer quelques effets :

  • réactions cutanées,

  • troubles visuels, malaises,

  • électro-sensibilité,

  • dysfonctionnement du pacemaker…

Ils peuvent aussi être la cause d’autres risques comme conduire à un incendie ou à une explosion en entrant en contact avec un arc électrique ou avec une étincelle.

La réglementation

C’est la législation européenne qui entre alors en jeu pour prévenir ce genre de risques. Elle fixe des valeurs maximums admissibles, que ce soit en une seule fois ou sur la durée : des valeurs limites déclenchant l’action. Ces valeurs sont fonction des parties exposées : tête, tronc, jambes, etc. Un tableau assez complexe a été défini que vous pourrez retrouver sur différents sites pour les plus experts. Ainsi les intensités d’émissions sont-elles limitées à 3V/m maximum, par exemple, selon une directive de 2004.

Les solutions

Le CHSCT a tout pouvoir pour faire appel à un expert qui jugera de ce rayonnement et proposera des solutions adaptées. Il est appelé pour que soient réduites ces ondes et qu’en découle une meilleure protection des salariés, que ce soit collectivement ou individuellement, selon les cas. Un suivi médical sera également mis en place.

L’expert identifiera donc la source de ces ondes électromagnétiques, par sondage, en déterminera l’intensité et la répartition de l’émission de leur champ. Un rapport sera alors remis sur cette exposition des hommes, mais aussi du matériel (les ordinateurs, les climatiseurs, les appareils médicaux et tous les implants comme les pacemakers, entre autres), rapport qui constituera une pièce maîtresses dans l’évaluation du risque, dans le plan de prévention et dans des conséquences éventuelles en termes de santé des personnes concernées.