Réforme de la loi travail : la santé au travail

Réforme de la loi travail  la santé au travail La réforme de la loi travail implique des modifications importantes quant aux relations sociales dans l’entreprise. Toutes les instances représentatives du personnel sont touchées. Ainsi, les conditions de travail, la santé au travail, la prévention des risques professionnels font partie des secteurs impactés par la fusion des IRP en une instance unique : le comité social et économique.

Les commissions de santé, sécurité et conditions de travail

La représentation collective des salariés d’une entreprise se transforme. Si en pratique, les obligations de l’entreprise demeurent les mêmes, ce n’est pas le cas des moyens et pratiques de mise en place.

Pour de meilleures relations sociales et pour placer la santé et la sécurité au coeur de la réforme, la loi travail crée les « commissions de santé, sécurité et conditions de travail » (CSSCT) qui pourront être mises en place en fonction des besoins des entreprises. Les consultations annuelles portant sur les conditions de travail sont maintenues. De plus, la loi travail fait de cette thématique santé et sécurité un sujet à traiter obligatoirement lors d’un minimum de 4 réunions annuelles. Celles-ci viennent en plus d’éventuelles réunions mises en place dans le cas d’événements bien particuliers Ces dernières sont généralement organisées suite à une demande de l’inspecteur du travail, ou des élus.

Le but de la réforme de la loi travail serait que dialogue et négociation s’améliorent et se développent pour remplacer les confrontations actuelles.

La qualité de vie au travail : une nécessité stratégique pour les entreprises

La qualité de vie des salariés au travail est un atout majeur pour le bon développement des entreprises. En effet, il a été prouvé que les salariés travaillent mieux lorsqu’ils sont dans un espace plus serein. Toutefois, le stress au travail, notamment, est très important en France, plus encore que dans beaucoup d’autres pays européens.

Le CSE implique les changements suivants :

  • La fusion des IRP signifie que la gestion de proximité auprès des salariés devra être repensée. Les délégués du personnel jouaient ce rôle jusqu’à maintenant. Ainsi, des représentants de proximité seront nécessaires.

  • Quant aux membres du CSE, ils pourront désormais choisir eux-mêmes quels sujets prioriser.

Le comité social et économique conserve la santé au travail comme un sujet majeur de réflexion.